L’école en voyage : notre routine avec Alessia et Talia

L’un des piliers de notre aventure en famille à travers l’Afrique, c’est l’éducation de nos filles. Dès le départ, nous avons choisi de ne pas laisser de côté leur scolarité, mais au contraire, de l’intégrer pleinement à notre mode de vie nomade. Entre deux pistes, bivouacs ou rencontres, nous avons instauré une routine simple, mais efficace, qui permet à Alessia et Talia de continuer à apprendre tout en vivant cette expérience unique.

Une école itinérante, mais régulière

Chaque matin, du lundi au vendredi, nous consacrons entre 1h et 1h30 à l’instruction. Ce moment, que nous appelons « l’école du voyage », se déroule généralement avant de reprendre la route ou de partir à la découverte d’un site culturel. C’est devenu un rituel auquel les filles sont maintenant habituées. Que ce soit à l’ombre d’un acacia, dans le calme d’un bivouac ou sous l’auvent de notre 4×4 Spirit, l’école suit son cours.

Une approche adaptée et vivante

Nous ne cherchons pas à reproduire fidèlement les méthodes d’une salle de classe traditionnelle. Au contraire, nous adaptons les contenus et les supports à leur niveau et à ce que nous vivons sur la route. Les mathématiques peuvent se faire à partir des distances parcourues, la géographie en observant les paysages traversés, et l’histoire en visitant des musées ou en échangeant avec les habitants. L’apprentissage se fait naturellement, souvent de manière ludique et concrète.

Le goût d’apprendre autrement

Ce mode d’enseignement nomade a de nombreux avantages. Il offre à Alessia et Talia une grande liberté, mais aussi une vraie autonomie dans leur apprentissage. Elles sont curieuses, posent beaucoup de questions, et développent un regard ouvert sur le monde. Cette routine scolaire nous permet de conserver un cadre tout en respectant le rythme de chacune.

Un équilibre précieux

Ce moment d’école quotidienne est aussi un temps calme, propice à la concentration avant les découvertes de la journée. Il nous rappelle que même en voyage, un équilibre entre liberté et structure est possible — et même bénéfique. Cela renforce leur confiance, leur rigueur, et nous permet de rester connectés à leurs besoins éducatifs, sans jamais freiner notre élan d’exploration.