Le Cirque de Jaafar, au cœur du Haut Atlas marocain, est un de ces endroits dont on entend souvent parler dans les récits de voyageurs en 4×4. On savait que l’endroit était spectaculaire, mais aussi réputé pour sa piste technique. Ce que nous ne savions pas, c’est à quel point les intempéries de fin d’année 2024 avaient modifié le terrain.
On a vite compris que cette traversée ne serait pas une simple balade.
Dès les premiers kilomètres, le ton est donné : les pluies diluviennes ont fait leur œuvre. Le lit de la piste est jonché de grosses pierres, parfois roulantes, souvent tranchantes. Par endroits, les éboulis ont mangé la route, forçant à improviser des trajectoires ou à descendre repérer à pied.
Malgré tout, ce n’était pas impossible. Avec patience, concentration et un bon copilote (merci les enfants pour la gestion de la musique et des encouragements !), on a pris le temps de franchir chaque passage délicat, en mode escargot.
Il faut le dire : ce genre de piste n’est pas pour tout le monde. Un bon véhicule, une pression des pneus bien ajustée et un minimum de maîtrise du franchissement sont essentiels. Mais ce n’est pas de l’extrême non plus — pas besoin de blocages partout ou de treuil si on reste prudent et préparé.
Et le décor… wow. Ce cirque géologique, avec ses falaises ocres et ses formations rocheuses, donne une impression de bout du monde. C’est le genre de lieu où l’on se sent petit, mais vivant.
Les enfants ont adoré : l’aventure, les secousses, les pauses pour grimper sur les rochers ou observer la nature. Ce n’était pas toujours confortable, mais c’est exactement ce genre de moments qu’on voulait vivre dans ce voyage. Hors des sentiers battus, au rythme de la nature et de notre propre volonté.
« Pas facile, mais fabuleux. »
Un moment fort de notre aventure en Afrique en 4×4. Pas une promenade de santé, mais une leçon de conduite, de patience… et d’émerveillement.